jeudi 2 juillet 2009

Vian, les oiseaux et ta mère.




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L'été Parisien n'est pas l’Été.
Il est faux, moite. Comme l'amant, il se faufile sous vos draps, vous déshabille et, tôt, vous tire du lit. Où vous tire tout court.
L'été Parisien vous ramène à des jours d'été, déjà vécus auparavant, aux épaules nues et aux joues rouges, aux robes chastes et aux cuisses lascives, à l'impression constante d'étouffer. Il vous ramène un an plus tôt et rattrape votre fuite. Il est le sel sur les plaies béantes, il est ces résolutions échouées et mon souffle haletant quand je m'y attarde. L'été Parisien, vous prend plus que nulle part et vous appelle à la fuite.