mercredi 27 mai 2009

Business Time

Et finalement rien. Une année au bout du monde, à bout de tout. Deux, auparavant, et qui sommes-nous? Ni le leitmotiv de nos mièvres baisers, ni les vers candides qui insurgent nos oreilles. Rien. De l'acide, pour nettoyer l'insipide de nos entrailles. Et que ta volonté soit faite. Vivons peu mais fort. Les mains glissent, les corps se séparent, pour de bon ou pour l'instant. Les au revoirs sont pénibles, autant les éviter.

vendredi 8 mai 2009

Sweet sex teen



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Ai classé les livres par thèmes, puis par couleurs et finalement par tailles, ai failli m'étouffer dans mon sommeil, ai même trouvé ça divertissant. N'ai pas trouver la dite lettre d'amour dans son Perfecto, ni mon billet pour l'Argentine. N'ai toujours pas oublier cette odeur de musc et de tabac sur ses vêtements, les « Tu bandes » et « Deux sucres Bonnie ».
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Ai donc revu R, sans substances interdites, boudé un peu son départ puis oublié. Ai assisté à la chute d'une presque-grande-personne, suis restée silencieuse. Ai camouflé les larmes tantôt avec un bon anti-cernes, tantôt avec une bonne margarita. Ai passé une semaine presque normale, entre les draps. N'ai pourtant pas eu de relations sexuelles. Suis anormalement à bout de souffle.

mercredi 6 mai 2009

Save Us

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Pour écrire le premier mot, il fallait déjà avoir traversé tous les sentiments, de l'amour à la colère, de l'angoisse à la plénitude, de la haine à l'indifférence. Et en être sorti. Il faut se rappeler à quel point l'on donne lorsque l'on veut manquer, à quel point le temps nous dégrade, et, par quelle force nous continuons.