mardi 10 novembre 2009

Thanks for the memories






La pluie et le froid avaient manqué pour justifier ma sale gueule. Aujourd'hui c'était chose faite.
Et pourtant, j'aime cette période de l'année, gorgée de tristesse et de mélancolie. Les visages se crispent et Paris s'éteint sous une épaisse brume; Une seconde de calme avant l'euphorie
des fêtes de la nativité.

La mort cinglante de G cette année, mis un visage sur la Sainte période et ma soeur avait du partager mon lit, quelques soirs, où la morosité avait élu un peu trop domicile.

J'ai donc abandonné les fêtes costumées pour cette fois et re regarder The Dreamers à la place, ce qui n'est pas un si mauvais choix, en somme. Il faut avouer qu'Eva Green pourrait presque me faire changer de bord. J'ai dit presque. Pour le reste, les réjouissances avaient goût de déjà vu. D était revenu, certainement pas pour moi, A s'était enfui à Valence et la salive des autres avait goût de cendre.



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