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Dans l'appartement tout était trop bien rangé, organisé, classé. Il manquait l'imprévu, les rires, le vent salé de St Martin, la chevelure de M et l'odeur de tabac de C. Il manquait nos disputes, ma mauvaise foi et ta manière de prononcer les "O". Les genoux cagneux de P, les cendriers pleins sur la fenêtre, les ébats violents de V et, mes mains qui transpirent l'art. Il manquait la douceur de tes lettres, les canapés miteux du Variété et l'odeur des 400 Coups.
Et plus que tout. Il me manquait l'audace de tout foutre en l'air.
3 commentaires:
J'ai été interpellé par le titre de ce blog. Tout d'abord déçu par le décalage entre ce même titre et le noir ambiant. Puis surpris en bien après seulement quelques lignes parcourues.
N'empêche que tout ceci est fichtrement énervant. Tes textes sons "bons" (tu remplaceras bons par tout épithète mélioratif de ta convenance), mais je les trouve tout bonnement "non-commentables".
Je suis coit. Il s'en est fallu d'un tréma! ouf
Puisqu'il semble que sur cet article les compliments ont bien leur place, je vais laisser le mien ici. L'atmosphère du blog m'a enivré d'une mélancolie agréable. Qu'est ce que c'est niait dit comme ça.
Quatre piges plus tard, ce texte me frappe toujours autant.
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